Causes du cancer de la peau

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Les causes du cancer de la peau sont peu nombreuses et connues. La première de toutes est l'exposition au rayonnement UV. Elle est responsable de la mortalité élevée et des statistiques inquiétantes, même s'il faut également prendre en compte des facteurs de risque prédisposant certaines personnes plus que d'autres au cancer de la peau.

Exposition au rayonnement UV : la principale cause du cancer de la peau

Une exposition prolongée au rayonnement UV constitue la première cause de cancer de la peau. Quels sont les dangers des UV ? Quels sont leurs mécanismes entraînant cette maladie ? Et qu'est-ce que le bronzage ?

Les dangers d'une surexposition aux UV

L'exposition excessive au rayonnement ultraviolet (UV), émanant du soleil ou des cabines de bronzage, est la cause la plus démontrée de cancer de la peau. Ainsi, selon les statistiques :

  • Deux tiers des mélanomes sont dus à une surexposition au soleil ; cette proportion étant encore plus importante chez les personnes à la peau claire.
  • Le nombre de mélanomes augmente :
    • après des expositions temporaires et brutales au soleil,
    • ou en cas de coups de soleils répétés, surtout lorsqu'ils ont eu lieu au cours de l'enfance.

Ce constat confirme l'importance d'être vigilant lors de ses expositions au soleil, notamment en menant une prévention attentive et systématique.

Mécanismes des UVA et UVB

Contrairement à ce que l'on pensait aux débuts des recherches, ce ne sont pas uniquement les ultraviolets de forte intensité énergétique (UVB) qui provoquent des cancers de la peau. Les UVA, moins énergétiques, sont tout autant responsables de cette maladie. Ils représentent d'ailleurs 95 % des UV atteignant la surface de la Terre. Les 5 % restants concernent les UVB, les UVC étant bloqués par la couche d'ozone.

Bien que l'on ne connaisse pas avec précision les mécanismes faisant des UV l'une des causes majeures des cancers de la peau, on possède quelques éléments de réponse. En effet, on a constaté que les UV, au moment d'atteindre la peau, peuvent altérer les cellules de celle-ci en brisant leur ADN. Cela provoque alors une mutation cellulaire à l'origine de certains cancers :

  • Les UVA, capables d'atteindre le derme (l'une des 3 couches constituant l'anatomie de la peau), vont favoriser la libération de radicaux libres qui altèrent les membranes et les noyaux des cellules. Il s'agit alors d'un mécanisme indirect d'altération qui correspond au stress oxydatif.
  • Les UVB ne touchent que l'épiderme (la partie superficielle de la peau), mais provoquent une mutation génétique des cellules. C'est ce que l'on nomme le mécanisme direct.

Par la suite, les cellules altérées sont capables de s'adapter et de se réparer, mais ne peuvent pas longtemps faire face à des agressions répétées, surtout si celles-ci sont violentes (en cas de coup de soleil, par exemple). Lorsque la peau n'est plus en mesure de réparer ses cellules (on dit aussi que le capital solaire est épuisé), les mutations risquent d'entraîner la cancérisation de la cellule.

Bon à savoir : des études danoises récentes estiment que la consommation de doses élevées d'hydrochlorothiazide (HCTZ) un diurétique, entraînerait un risque accru de cancer de la peau (ou des lèvres) de type carcinome basocellulaire (risque multiplié par 1,3) et carcinome épidermoïde (risque multiplié par 6). Or, cela pourrait être lié aux actions photosensibilisantes de l’HCTZ.

Dans le même ordre d'idée, une forte consommation globale d’agrumes augmenterait de 11 % le risque de développer un carcinome basocellulaire et de 23 % celui de carcinome épidermoïde, probablement parce que les agrumes sont riches en furocoumarines, qui sont des agents photosensibilisants.

À quoi sert le bronzage ?

Le bronzage est en quelque sorte le système de défense de la peau face aux agressions des ultra-violets. C'est d'ailleurs en étant exposée à ces UV que l'on remarque les réactions suivantes :

  • La peau s'épaissit.
  • Elle fabrique la mélanine, produite par des cellules spécialisées : les mélanocytes.

Toutefois, cette protection naturelle n'est que superficielle et n'est pas efficace pour tous les types de peau.

Enfin, concernant les cabines de bronzage, les UVA qu'elles délivrent ne permettent pas de se préparer efficacement aux expositions solaires. Elles ne font qu'ajouter des UV à ceux du Soleil avec un effet cancérogène encore plus important.

Le poids des prédispositions héréditaires

Une autre cause possible de cancer de la peau est l'hérédité. En effet, plus les membres d'une même famille ont eu des cas de mélanomes, plus le risque pour les descendants d'en développer un est élevé. Ainsi, plus qu'une cause à proprement parler, l'hérédité constitue un facteur de risque du cancer de la peau.

De même, les antécédents personnels peuvent jouer un rôle puisque les risques de mélanomes augmentent de 8 % chez les personnes ayant déjà eu ce type de cancer de la peau.

Bon à savoir : certains facteurs génétiques prédisposent à la polyarthrite rhumatoïde qui est elle-même associée à un surrisque de mélanome de près de 40 %.

Les perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens sont également impliqués dans l'apparition de certains cancers de la peau. C'est notamment le cas des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) qui se rendent en partie responsables de cancers du poumon, de la vessie et de la peau.

De même, l'exposition aux polychlorobiphényls (PCB) favorise le risque de développer des mélanomes mais aussi des cancers du sein et des lymphomes malins non hodgkiniens.

Bon à savoir : l’alimentation constitue la principale source d’exposition aux PCB (90 % de l’exposition totale) qui sont surtout présents dans les produits d’origine animale (poissons, viande, œufs, produits laitiers).

Origine émotionnelle : une cause moins connue du cancer de la peau

L'origine émotionnelle du cancer de la peau est moins évoquée, mais il est important de connaître les contextes dans lesquels elle peut survenir et son mécanisme.

Dans quel contexte une émotion peut-elle causer un cancer ?

Si l'on se place du point de vue du décodage biologique des maladies, les cancers de la peau peuvent également être provoqués par un conflit émotionnel. Le cancer n'apparaît que si l'événement négatif (nommé « bio-choc ») est ressenti comme étant :

  • imprévu, inattendu (d'où la notion de conflit) ;
  • dramatique ;
  • sans solution immédiate satisfaisante à lui opposer ;
  • vécu dans l'isolement : on ne peut pas partager ce que l'on ressent, on n'a pas les mots pour exprimer ce qui se passe en soi.

Cette origine émotionnelle du cancer de la peau peut éventuellement trouver une réponse dans des traitements alternatifs.

Mécanisme du bio-décodage

Lors d'un choc émotionnel provoquant une maladie, le bio-décodage consiste à retracer les raisons de ce phénomène et à comprendre sa signification. Tout d'abord, il est important de savoir que le mélanome, comme la plupart des affections cutanées, évoque un conflit de séparation. La peau permettant le contact, elle réagit en cas de séparation (par exemple, le lien entre décodage biologique et eczéma est avéré).

Toutefois, dans le cas du cancer de la peau, l'expression du choc étant une affection grave, le bio-décodage va chercher du côté des interprétations suivantes :

  • Il peut s'agir d'une séparation qui aura été extrêmement mal vécue, avec une véritable sensation d'arrachement (comme si, symboliquement, on arrachait la peau).
  • La peau a également un rôle de protection. Le mélanome peut donc exprimer biologiquement ce qui a été vécu comme une souillure, une atteinte à l'intégrité (physique et/ou morale) de la personne. La traduction corporelle de cette « salissure » psychologique en cancer de la peau nécessite que la personne ait vécu un événement de manière très intense : par exemple, se sentir violemment outragé, insulté, humilié ou diffamé.

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